Vous avez sans doute envie de bien démarrer votre prépa. Pour cela, vous n’échapperez pas à la nécessité de vous organiser. MyPrepa vous révèle ici les 5 clés pour bâtir le planning idéal, votre planning idéal !
Règle n°1 : Soyez ambitieux mais réalistes
Si vous avez besoin de faire votre heure de sport tous les trois jours, accordez-vous ce temps de pause. Si vous avez absolument besoin de vous coucher à 22h tous les soirs, et bien couchez-vous à 22h ! L’idée n’est donc pas de devenir un autre mais de « vous » optimiser.
Je repense à Anaïs, l’une de nos anciennes étudiantes. Elle cumulait bien des handicaps : elle était en prépa HEC (ECS) au centre de Paris (Ipesup), quittait à 20h quasiment tous les soirs, habitait à Bourg-la-Reine, et tombait de fatigue à 22h30. Et bien, elle a dressé un planning très précis qui mettait à l’honneur l’efficacité. Résultat : l’ESSEC !
Pour en savoir plus, voir l’article que nous avons rédigé sur Anaïs et son témoignage.
On peut aussi citer Sophie Magnier, ancienne étudiante à Sainte-Geneviève (Ginette) et ancienne directrice pédagogique chez MyPrepa : « tous les soirs, je me couchais à 21h30 mais par contre j’étais ultra efficace pendant mes heures de travail ». Bilan : intégration à l’X puis les Mines.
On décrit souvent la prépa comme un enfer où l’on ne dort pas. C’est faux ! C’est un paradis où l’on apprend à s’organiser et à réfléchir, enfin !
Règle n°2 : Fixez des séances de révisions régulièrement
C’est le piège dans lequel tombent tous les étudiants ou presque. Vous avez tellement été habitués à travailler à la petite semaine que vous répliquez ces mauvais réflexes et ne travaillez que pour le DS ou la khôlle du lendemain. Erreur ! Il faut bien sûr s’organiser pour travailler les chapitres du moment mais pensez aussi à caler dans votre planning des séances de révisions dans toutes les matières.
Petite anecdote à ce sujet. Un jour, un étudiant de Saint-Jean de Passy m’appela et me fit : « Bonjour Monsieur, je suis un camarade de Thibault, j’étais meilleur que lui toute l’année en maths et il m’a explosé le jour du concours. Il a eu l’ESSEC et je suis obligé de cuber. Comment avez-vous fait ? » Je lui ai alors posé une question simple : « Faisais-tu des révisions de première année pendant ta seconde année de prépa ? » Sa réponse : « bah non, je bossais toujours sur le chapitre du moment pour avoir la meilleure note aux DS ! » Moi : « et bien tu as la réponse à ta question. Pendant que tu visais la meilleure note aux DS, Thibault visait la meilleure note aux concours… ».
Voir le témoignage des parents de Thibault.
Règle n°3 : Travaillez les matières faibles mais aussi les matières fortes !
Même si vous avez des facilités dans certaines matières, il est important de prendre le temps de les travailler régulièrement pour garantir d’excellentes notes aux concours.
Thibault, l’étudiant dont je viens de parler, a failli en faire les frais ! Il était persuadé d’être super fort partout sauf en maths. Il était notamment bilingue en anglais. Je lui disais sans cesse lors de nos séances de coaching : « bosse l’anglais de telle façon, c’est pas parce que t’es bilingue que tu vas gérer aux concours ». Il ne m’écouta pas : « t’inquiète pas Olivier, franchement, l’anglais, c’est pas un souci, je préfère bosser le reste ». Bilan : il a eu 13,4/20 en anglais alors qu’en bossant sérieusement, il aurait eu plus de 18/20. Heureusement qu’on avait bien travaillé et qu’il intégra grâce à sa matière faible, devenue forte : les maths ! Idem pour Madeleine, une étudiante des Chartreux (ECS à Lyon), qui n’a eu que 10 en espagnol alors qu’elle était bilingue. Elle loupa HEC à cause de cela et termina à l’ESCP Europe. Ou encore Inès, admise ESCP Europe, et son 11,8 en espagnol alors qu’elle était parfaitement bilingue.
Règle n°4 : Fixez également les séances de pause, de sports et de loisirs
Je l’ai déjà dit mais je le répète car c’est important : l’idée est d’optimiser votre potentiel et non de vous transformer en quelqu’un que vous n’êtes pas. Mais pour cela, il va falloir déployer beaucoup d’énergie et faire preuve de constance dans l’effort. Sur la partie « loisirs » de votre planning, le sport doit donc être au centre de vos priorités pendant vos deux années de prépa. Même si vous n’êtes pas sportifs de nature, faites un peu d’exercice. Toutes les études le prouvent. Sans rentrer dans trop de détail, faire au moins 20 minutes de sport (ou de marche active) vous permet de libérer des endorphines, les hormones du plaisir, qui boostent votre énergie. Cela vous permettra aussi d’être dans un état de pleine conscience qui amplifiera votre concentration. Ce n’est pas intuitif mais plus vous ferez du sport, plus grandes seront votre énergie et votre concentration. Alors évidemment, ne tombez pas dans l’excès inverse. Faire une heure de sport tous les jours est sans doute trop. Dosez et ajustez si vous vous sentez fatigués.
Anaïs, l’étudiante dont je vous ai parlé, faisait 1h de footing le dimanche avec son père. Thibault, lui, adorait les arts martiaux, tout comme son père également. Mais je peux citer un autre ancien MyPrepa, Thomas, étudiant à Henri IV qui a eu HEC alors qu’il faisait deux séances de sport (boxe et volley) par semaine. Ken Lecoutre, étudiant à Masséna, ancien MyPrepa et diplômé ESSEC, était un fou de sport et de musculation en plus d’être un taré de l’organisation : relisez son interview choc pour vous rafraîchir la mémoire.
Règle n°5 : Trouvez le bon dosage entre apprentissage et restitution
Là aussi, c’est l’un des pièges les plus répandus en prépa : ingurgiter, encore ingurgiter, toujours ingurgiter. Les étudiants pensent qu’en apprenant tout et n’importe quoi en économie ou en géopolitique, ils sauront maîtriser l’art de la dissertation. Faux ! Archi-faux ! C’est même le contraire. Plus vous en saurez, plus vous serez tiraillés face à la masse de données qui se bousculent dans votre tête. Et, du coup, plus vos copies ressembleront à du recrachage de cours. Pour ceux qui ont ce genre d’épreuves à travailler, pensez donc à libérer du temps pour vous entraîner réellement à la dissertation : rédaction d’introduction, élaboration de plans détaillés… Dans les matières scientifiques, c’est la même chose : ne passez des heures et des heures à lire votre cours et prenez plutôt une feuille blanche en vous posant la question : « qu’est-ce que je sais sur ce chapitre ».
C’est ce que faisait Ali, le major à Louis-le-Grand en maths, et major du concours HEC (20 à toutes les épreuves de maths) : « sur les chapitres de maths, par exemple la diagonalisation, je prenais souvent une feuille blanche et je posais dessus tous les théorèmes et points de cours que je connaissais ».
Au-delà du cours à assimiler, entraînez-vous sur des sujets de concours. C’est évidemment tout le sens de nos méthodes chez MyPrepa : en séance, on fait du « training », les étudiants planchent sur une épreuve sélectionnée avec soin et s’entraînent à exécuter ultra rapidement les grands classiques du concours. On rappelle le cours et les méthodes mais l’action est à l’honneur ! Répliquez donc cette action dans votre quotidien et fixez cela sur votre planning.
Pour finir, voici quelques exemples de plannings tirés de l’ouvrage « Mes secrets pour intégrer HEC » d’Olivier Sarfati