La méthode de la dissertation parfaite est une méthode de préparation aux épreuves de culture générale pour les concours d’entrée aux grandes écoles de commerce.
C’est une approche stratégique, focalisée sur le concours et radicalement différente de celle qui est généralement enseignée par les professeurs. Si c’était un pari risqué pour les premiers à l’avoir adoptée, le succès de cette méthode est désormais systématiquement reconduit chez Myprepa depuis 2014.
En quelques mots, il s’agit de préparer une dissertation unique qui sera une définition évolutive du thème de l’année, de l’apprendre par cœur, et de s’entraîner tout au long de l’année à l’adapter à tout type de sujets.
Le jour J, c’est l’épreuve même de culture générale qui s’en trouve transformée. Plutôt que de construire une réflexion ex nihilo devant votre feuille de brouillon à partir du sujet, il va s’agir d’interpréter la réflexion théorique que vous aurez construit dans cette dissertation à la lumière du sujet. Fini le stress de la feuille blanche. Le travail au brouillon prend alors environ 30 minutes, vous êtes serein et détendu. Le résultat : une copie très travaillée, où les moindres tournures de phrases ont été soigneusement étudiées, où les arguments s’enchaînent suivant un fil directeur limpide. Une copie qui brille par l’originalité de ses références. Voilà ce que l’on appelle une dissertation parfaite !
Dissipons tout de suite le mythe. Ici, on ne vous propose là aucune formule magique.
Cette méthode demande du temps, comme toute préparation au concours. La différence majeure réside dans la rationalisation, l’optimisation de ce temps de préparation. Au lieu de lire tout ce qui vous tombe sous la main en lien avec le sujet, et de passer des heures à écouter et lire le cours de vos profs, pour au final en régurgiter 5% le jour J et espérer que le sujet vous inspire, vous allez bosser à fond sur quelques références, que vous aurez soigneusement sélectionnées.
Avant tout vous aurez préalablement construit un argumentaire complet et solide et aurez ainsi dégagé du temps pour vous entraîner sur des dizaines de sujets. Notons d’ailleurs que la dissertation est rarement (jamais) « parfaite » dès le premier jet. Vous allez en construire une première qui vous semblera satisfaisante et couvrant une majorité de sujets. Cette construction prend beaucoup de temps et c’est pour ça que chez MyPrepa, nous proposons chaque année à nos aux étudiants une dissertation parfaite entièrement rédigée sur le thème de l’année, truffée de références rares.
Enfin, il faut comprendre qu’un des secrets de l’efficacité de cette méthode réside dans le fait que vous aurez été surentraîné sur un même support composé d’un nombre réduit de référence, une même logique : vous ne connaîtrez pas tout sur le thème (ce qui est d’ailleurs impossible), mais ce que vous connaîtrez, vous le connaîtrez très bien !
Petit à petit, par entraînement et par habitude, toute question sur votre thème de l’année vous semblera directement lié à votre dissertation. D’une certaine manière, c’est un peu comme ça que les idéologies fonctionnent : vous adoptez une grille de lecture du monde qui vous semble cohérente… puis à force d’habitude, vous arrivez à interpréter toute problématique à travers cette grille de lecture. Le cerveau fonctionne comme ça. C’est un biais cognitif bien connu sous le nom d’effet de confirmation. Dans la vie, il s’agit de bien en être conscient et de s’en méfier. Mais dans le cadre de votre préparation au concours, vous pouvez en tirer parti ! Avoir l’audace de prendre position dans une philosophie et d’interroger le sujet de façon consistante est une demande émanent des rapports de jurys.
Regardez ici, cet extrait du rapport de jury d’HEC en 2009 :
Mais assez de théorie, place à la démonstration par l’exemple. Parcourez ces 3 copies pour vous convaincre que l’on peut, sur 3 sujets différents, utiliser à peu près les mêmes arguments, dans le même ordre, et décrocher des notes exceptionnelles…
Les copies d’Alexis Chevalier :
- Ordre et société – 20/20
- Société et Solitude – 17/20
- La société peut-elle être internationale ? – 19/20
Le témoignage de Cyril en vidéo :
Avant d’aller plus avant, rendons à César ce qui appartient à César. Nous avons précédemment reconnu que la majorité des professeurs de CG en classe prépa n’ont pas forcément la « culture du concours », c’est paradoxalement à l’un d’eux à qui l’on doit la paternité de la méthode de la dissertation parfaite. J’insiste sur ce point : cette méthode, qui ne manquera pas de faire bondir certains professeurs de l’éducation nationale, a été imaginée par un professeur de prépa conscient des enjeux du concours et des contraintes qui s’appliquent aux préparationnaires.
Nous sommes en 2013. Olivier Sarfati, toujours à la recherche d’un moyen de rationaliser l’épreuve de culture générale a écho d’une success story nommée Alexis Chevalier, dont vous venez de lire les copies.
Un an auparavant, ce préparationnaire atypique avait brillé au concours par ses résultats en culture générale exceptionnels : 20 à HEC, 17 à l’ESSEC, 19 à l’EML. 3 sujets très différents sur le thème de la société : « L’ordre de la société » à HEC, « Solitude et société » à l’ESSEC, « Une société peut-elle être internationale ? » à l’EML.
Avec stupéfaction, on découvre que les 3 copies sont à peu de choses près les mêmes. Les mêmes références, dans le même ordre, le même fil directeur… Le résultat était là devant nos yeux, incontestable et splendide. L’inconvénient, c’est que cette approche inédite et fondamentalement disruptive était encore toute neuve et nous avions peu d’indications sur la manière dont préparer une telle dissertation. De plus, malgré son franc succès en CG, la conception de cette incroyable dissertation avait largement empiété sur le temps normalement alloué aux autres matières, faisant alors rater à Alexis son admissibilité aux Parisiennes. Grâce à Alexis Chevalier, nous savions désormais que c’était possible. Ce n’est pas pour autant que nous savions comment faire…
C’est là que votre serviteur intervient. Je m’appelle Ken LeCoutre, et je suis l’enseignant de culture générale qui a popularisé la méthode de la dissertation parfaite. Cette année-là je prenais des cours de maths chez MyPrepa, et finissais mon année de bizuth dans ma petite prépa de province (Masséna à Nice), accompagné dans ma préparation par Olivier. Fier de sa trouvaille, Olivier invita ses étudiants dont je faisais partie à lire les 3 copies d’Alexis Chevalier : écrites dans un style assez abscons, bondées de concepts et de termes philosophiques. Des tournures de phrases impeccables. Un enchaînement de références pertinentes et originales. Du grand art. Pas le genre de choses qui s’improvise… Bref, j’en avais l’eau à la bouche mais demeurais un peu intimidé !
Pour moi, le pari était risqué : faire mienne une méthode originale qui remettait en cause toute la méthodologie enseignée par mes profs de prépa, dont je n’avais qu’un seul exemple de succès et pas la moindre preuve de sa réplicabilité. Par chance, je m’y prenais tôt. Par chance je suis un hacker dans l’âme, et l’idée de « hacker » l’épreuve de CG m’était irrésistible !
J’ai donc passé la quasi-totalité de mes vacances d’été entre la première et la deuxième année de prépa à construire ma dissertation parfaite. Et même alors, elle n’était pas tout à fait au point. C’est en la testant au fil des devoirs pendant l’année, que le résultat est devenu de plus en plus satisfaisant. Au concours, le pari pris a payé avec un 19 à HEC, 18 à l’ESSEC, et 15 à l’EML. Étant donné que j’avais tout de même effectué 80% du travail pendant l’été, j’ai pu éviter l’erreur d’Alexis, et me concentrer tout au long de mon année de Kharré sur les maths, les langues et la géopo. En présentant un profil plutôt moyen en maths, mais dans l’ensemble équilibré, et grâce à de jolies notes en CG et en HGG, je rate de peu l’admissibilité à HEC et entre à l’ESSEC avec une confortable avance pour les oraux.
Dès ma première année d’école, Olivier et moi nous replongeons dans l’analyse de cette stratégie gagnante pour la transmettre aux futurs élèves de MyPrepa. On a alors l’idée de composer une nouvelle DP et d’entraîner un petit groupe de candidats à adapter cette dissertation. Dans ce premier groupe d’une quinzaine de pionniers, beaucoup émettaient certaines inquiétudes quant à cette méthode, la peur de la réaction des professeurs, la peur de ne pas être suffisamment préparé… Beaucoup d’entre eux éprouvaient par ailleurs des difficultés en CG proportionnelles à leur ennui pour cette matière, et clairement, l’argument décisif pour eux était de limiter la casse avec un minimum de temps de travail. Et pour la limiter, on l’a bien limitée : Alors que les moyennes nationales aux épreuves de CG de la BCE tournent chaque année autour de 10, nous avions obtenus plus de 14 de moyenne sur notre petit groupe. Pour un groupe assez hétérogène mais caractérisé par ses difficultés en CG, c’était très encourageant. Mais la vraie satisfaction vient du fait qu’aucune note n’est tombée plus bas que 9. Et ça, ça nous a fait découvrir un élément important de cette méthode : elle limite la variance et l’aléa des notes en cas de coup dur. Pour le dire plus simplement : au pire des cas, si vous n’êtes pas inspirés, ou que ça se passe mal pour une raison ou un autre, vous aurez une note moyenne. Donc si la CG n’est pas votre fort, au moins, ça vous évite de fracasser votre moyenne générale au concours. Et ça, pour Olivier qui avait longtemps cherché un moyen de préserver ses élèves de l’aléa de la CG, c’était une vraie victoire !
Du coup, on a remis ça l’année suivante, cette fois avec 20 élèves, sur le thème de la nature. Puis l’année suivante, sur la parole. A chaque fois, des élèves ravis par l’efficacité de cette approche, et des résultats globalement très au-dessus de la moyenne, parfois excellents. Dans le pire des cas, une vraie assurance contre les notes pénalisantes. Notons déjà l’importance que revêtira le travail d’adaptation, puisque comme je viens de le dire, on a eu des élèves, pourtant entraînés sur une même disserte de base, dont la moyenne de groupe était de 14 ou 15, et des notes allant de 9 à 20. Si la DP limite la variance et joue efficacement son rôle d’assurance contre la casse, elle ne gomme pas du tout l’importance du travail, de la réflexion, de la qualité de la rédaction…
C’est pourquoi nous avons chaque année amélioré le service de notre offre, avec un Pack Dissertation Parfaite qui comprends désormais, en plus de la dissertation rédigée, des exemples d’adaptation sur des sujets classiques, et une véritable méthode de travail pour pouvoir adapter de façon très fine la dissertation sur tous les sujets. Le travail de l’épreuve de culture générale est alors rationalisé au maximum, et quel que soit votre niveau de départ en culture générale, vous pouvez viser les meilleures notes avec seulement 3h de travail par semaine tout au plus.
Pour en savoir plus sur cette méthode n’hésitez pas à nous contacter directement. Nous pouvons aussi vous envoyer par email des exemples de copies de concours qui ont eu d’excellents résultats grâce à cette méthode . Vous serez surement impressionnés de voir 3 copies traiter 3 sujets différents avec les mêmes arguments et références dans le même ordre… et obtenir trois fois la meilleure note !