Comme chaque année, la BCE a finalement délivré le calendrier des concours. Celui-ci est essentiel afin d’anticiper les stratégies à mettre en place avant et au cours des concours. Contrairement à l’an dernier, certaines modifications sont à noter, mais des constantes subsistent, comme un écart relativement conséquent entre les concours ECRICOME et BCE (Une dizaine de jours).
La filière scientifique connait cette année plusieurs bouleversements, avec des épreuves de maths qui disparaissent (Fusion des maths I HEC et ESSEC, Fusion entre la culture générale HEC et EMLyon), et d’autres apparaissent (Comme la nouvelle épreuve d’Histoire-Géographie et Géopolitique, organisée par GEM).
En ce qui concerne les ECE, peu de nouveautés. Toutefois, les grandes épreuves d’HEC ont lieu dès le début des concours. Soyez donc prêt à tout donner, en particulier avec les devoirs d’économie, de maths et de culture générale HEC.
A – Pour les Maths
Notons déjà qu’avec la fusion de la maths I de l’ESSEC et d’HEC, les épreuves de maths sont moins nombreuses et cette année, elles sont quasiment toutes concentrées sur les 3 premiers jours pour les ECS. Ainsi, on a 75% des maths en seulement 3 journées. Il est d’ailleurs rare de voir la Maths II aussi tôt, puisqu’elle était généralement placée la deuxième semaine des concours, au cours des années précédentes. Il convient de tout donner et ce dès le début. D’une part, cela permet de tout donner pendant ces épreuves, sans avoir encore trop la fatigue des concours. Mais en parallèle, cela signifie qu’il va falloir rapidement rentrer dans le bain, d’autant que la fusion entre HEC et ESSEC suppose que la maths I HEC/ESSEC est encore plus importante (C’est plus que jamais l’épreuve à ne pas rater pour le Top 3). Prévoyez donc de tout donner dès le début, et de bien faire le vide entre les épreuves.
Par contre, il faudra rester en forme sur les maths, étant donné que le devoir de l’EDHEC se trouve éloigné des autres épreuves de mathématiques. Il est donc impératif de maîtriser le cours sur le long terme, et ne pas avoir une mémoire auto- effaçable, puisque les deux épreuves qui sont considérées comme les plus sévères sur le cours (EMLyon et EDHEC) sont très éloignées.
Pour la filière ECE, contrairement aux scientifiques, les épreuves de maths sont davantage étalées avec la maths II ESSEC et l’EDHEC la deuxième semaine. On rejoint alors un schéma assez classique pour les concours. On espèrera que la maths II fera moins parler d’elle, comparé à l’an dernier.
B – Pour l’Histoire-Géographie et Géopolitique, et l’ESH
Si les épreuves d’HGG sont parfois vues comme les plus fatigantes — L’épreuve de l’ESCP est souvent un contre-la-montre où les élèves bâclent le croquis ou leur devoir (ou les deux!), tandis que l’ESSEC demande un niveau intense de réflexion — l’apparition de l’épreuve de Grenoble va demander aux élèves une meilleure endurance. Du reste, c’est encore l’ESSEC qui inaugure le bal des concours. Donc, comme l’an dernier, il faudra très bien maitriser son cours, et ne pas faire comme de trop nombreux élèves qui font l’impasse sur quelques chapitres, et qui s’en mordent les doigts.
De même pour les filières économiques qui commencent sur les chapeaux de roues avec une épreuve ESSEC d’économie. Dès lors, ne faites pas non plus d’impasses sur la plupart des sujets possibles. On note aussi l’entrée de SKEMA dans la conception du sujet ESCP, mais l’épreuve ne devrait pas radicalement changer.
Enfin, de façon générale, les épreuves d’HGG et d’ESH sont relativement éloignées les unes des autres, ce qui devrait laisser un peu souffler les élèves, étant donné que ces deux matières sont fatigantes mais fondamentales.
C – La Culture générale et les langues
Pour la CG, on peut noter une réduction du nombre d’épreuves. Mais cette année, les devoirs de culture générale ont été placés dans des journées où se trouvent des épreuves décisives — Même si en soi, toutes les épreuves sont importantes ! — comme par exemple, la CG HEC/EML et la maths I HEC/ESSEC pour les ECS et les ECE le même jour. Maintenant, ce mélange des matières peut permettre aux élèves de plus facilement déconnecter entre les épreuves.
Pour les langues, il y a peu de changements pour les LVi, puisque toutes les épreuves sont le même jour. Il faut donc s’exercer à passer d’une langue à l’autre rapidement, ce qui n’est pas forcément aisé. Par exemple, pour les LV1 Anglais et LV2 Allemand, faites bien attention à ce que vos « Ich » germains ne deviennent pas, avec le stress et l’épreuve précédente d’anglais, des « I » de la langue de Shakespeare. Enfin, pour les plus téméraires qui passeraient les langues IENA, l’épreuve est sur deux jours, ce qui n’est pas franchement motivant.
Si le problème de ce premier DS provient de la méthodologie, lisez bien les commentaires de vos professeurs et décortiquez votre copie. Dans la majorité des cas, les premiers échecs en classe préparatoire sont dus non pas à un manque d’apprentissage, mais à un défaut deans les méthodes. Ce n’est pas très difficile de les corriger. Si vous voulez faire ça correctement, notez sur une feuille les choses à améliorer pour le second devoir (Par exemple, ne pas faire une conclusion indigente, faire une bonne accroche, ou encadrer vos résultats). Vous pourrez la relire avant le prochain devoir.
D – Et le reste?
Sinon, il y a peu de changements. Méfiez-vous tout de même de la synthèse ESCP qui, même si elle se trouve à la fin des concours, ne doit surtout pas être bâclée. Toutefois, le fait de passer l’épreuve un matin est plutôt judicieux, étant donné que les élèves, en raison de la fatigue, de la digestion et des textes parfois obscurs peinaient à ne pas s’assoupir.