Préambule
En attendant la version vidéo que nous vous préparons prochainement, voici quelques éléments d’analyse de ce sujet.
Analyse du sujet
Une claque de plus pour les ECE cette année : après le sujet d’HEC, on savait les concepteurs capables de créer des sujets complexes. En voici un de plus pour la maths 2. Que les ECE se rassurent, les ECS étaient logés à la même enseigne.
L’énoncé surprend d’abord par la longueur de son protocole. En 2011, on avait déjà eu un protocole de deux pages avant la première question ; en 2008, le Page Rank de Google animait toute l’épreuve ; et les années 1990 avaient aussi été riches en protocoles complexes (le banquier d’HEC 1996 E2, les files d’attente de l’ESSEC 1998 E2, la croissance de la population de l’ESSEC 1999 E2) mais après le sujet d’HEC, on s’attendait à un peu de clémence de la part des concepteurs ! Il n’en a rien été. On observe certes des notations un peu semblables à ce que l’on a déjà vu sur HEC 2002 E2 (taux de panne) mais franchement, en lisant le sujet en diagonale, on ne reconnaît aucune question classique.
On sait en revanche qu’il va falloir bien lire l’énoncé et comprendre les notations imposées car elles sont utilisées tout le long. Des études de fonctions et des calculs çà et là avec des réponses souvent données mais le tout est vraiment très indigeste visuellement.
En partie III, on a des indicatrices qui font écho à des exercices rares en ECE mais souvent présents en dernière partie de sujets de parisiennes. La Q10 a donc dû ravir certains candidats car, pour le coup, il y avait des choses à faire que l’on analysera prochainement dans la vidéo à venir.
Conclusion
Un sujet très « psychologique » qui demandait d’avoir déjà rencontré des énoncés aussi complexes. Comme pour le sujet ECS, ce sujet va sans doute laisser des traces et demain, pour l’épreuve de l’EDHEC, les étudiants risquent d’être encore sous le choc des secousses de la veille ! Je pense que les correcteurs vont s’amuser pour échelonner les notes…
Bonne chance pour la dernière épreuve de maths de l’EDHEC !