« Quand c’est « pour de faux », à l’entrainement : je suis au top mais dès que ça compte, je perds mes moyens… Comment faire ? »
Les champions du monde de l’entrainement sont légions, les performants le jour J (avec l’enjeu) sont moins nombreux, pourtant certains ont l’air d’aimer ça et même d’être performant quand ça compte : mais comment font-ils ?
Le cerveau sait que « ça compte » et se met par lui même sous stress inconsciemment.
1) Apprivoisez votre cerveau
C’est un outil hyper perfectionné qui est à notre service mais que nous devons apprendre à apprivoiser.
Il se dit automatiquement beaucoup de choses, évalue les conséquences, repasse en revue toutes les séquences approchantes pour se protéger de la menace d’un désaveu ou de toute sensations désagréables. Il évite la douleur par préservation d’énergie : il lutte si fort pour ça que paradoxalement il se crée une douleur parfois plus forte.
Le travail de préparation mentale permet de discuter avec son inconscient « officiellement », de se « mettre à table » et de faire émerger toutes les peurs, de désactiver les séquences traumatisantes passées ou désagréables en recadrant grâce à de la mise en perspective.
Faire digérer ces informations parfois teintées d’un trop plein d’émotions du réservoir inconscient au conscient.
Les faire remonter et les transformer en ressources.
Ainsi, il faut reprogrammer le cerveau pour qu’il mette en place les programmes utiles pour la bonne performance.
Certains champions ont ce don naturellement. D’autres doivent « travailler mentalement ».
2) Travaillez sur le long terme
Les séances de fond de préparation mentale permettent de travailler sur les schémas de pensées, les valeurs (créées ou héritées), les comportements, …les séances spécifiques de choisir les séquences désirées, les taches prescrites de s’entrainer à court-circuiter les mauvaises habitudes et de s’entrainer à voir et faire autrement.
Les débriefings servent à ajuster. Le suivi à valider et ancrer les nouvelles habitudes aidantes pour la performance. A l’instar du geste sportif, il faut répéter les bons programmes pour qu’ils prennent la place des anciens.
La bonne nouvelle est que parfois, les choses vont très vite, et selon le degré de maturité, le tout peut se faire en peu de séance.
3) Pour …Mieux se connaître
Il faut apprendre à parler avec soi. Sous pression, le stress peut nous faire « décentrer ». Afin d’utiliser cette énergie et ne pas se laisser déborder, il faut mieux se connaître pour mettre en place automatiquement les stratégies gagnantes et comme Rafael Nadal finir par produire son meilleur jeu lors des finales.
On peut tous y arriver !