Résumé de l’article
Vous êtes peut-être à la recherche d’avis ou de témoignages sur la prépa ECS et ECE du lycée Janson de Sailly à Paris. Chez MyPrepa, nous avons la chance d’accompagner les étudiants de toutes les prépas de France. Dans cet article, Olivier Sarfati, directeur de MyPrepa, témoigne, donne son avis et dresse le portrait de quelques étudiants du lycée Janson de Sailly qui ont brillamment intégré HEC, l’ESSEC ou l’ESCP Europe et qu’il a eu la chance de coacher.
La prépa Janson de Sailly en ECS comme en ECE affiche traditionnellement de bons résultats d’admission dans le top 3 : avec en moyenne un bon tiers d’étudiants qui se retrouvent à HEC, ESSEC ou l’ESCP Europe. Chez MyPrepa, nous avons eu la chance de côtoyer un large éventail d’individus : des « derniers de la classe », des étudiants de milieu de classement, des « champions » et des familles formidables ! Quelques courts portraits de ces profils.
Aimée (Lycée Janson de Sailly en ECS, admise à l’ESCP) : de dernière de classe à major de sa prépa…
Je commence cette galerie de portraits par Aimée car l’histoire est magnifique. Une gifle pour commencer. Celle que l’on prend lorsqu’on a vécu paisiblement toute son enfance en Guyane et que l’on découvre la jungle parisienne dans l’une des plus grandes prépas de France. Aimée a grandi à Cayenne, a fait une scolarité sérieuse mais ses premiers pas à Paris sont très compliqués : elle se retrouve quasiment dernière de sa classe dans toutes les matières. Elle me montre ses premiers DS et ce n’est pas glorieux : style naïf, calcul chaotique, anglais rudimentaire… Tout était à construire.
Soutenu par les profs bienveillants du lycée Janson de Sailly (mention spéciale au prof de maths qui donnait des DM, DW et DS tous plus intéressants les uns que les autres) et par notre coaching chez MyPrepa, Aimée franchit pas à pas les étapes qui la firent passer d’un niveau inquiétant au sommet de sa classe. Et c’était incroyable à voir. A chaque séance, Aimée avait fait la synthèse de tous les conseils des profs de son lycée et des profs MyPrepa : j’étais stupéfait. Les calculs, elle les dévorait à présent et l’analyse était devenu son point fort. Niveau style, encore un peu de naïveté, mais une belle fluidité qui laissait présager le meilleur pour le concours. En 2e année, elle finit major de sa classe, elle, l’ex-dernière de classe. Aux concours, elle aurait eu HEC si elle n’avait pas planté sa contraction de texte pour une erreur, pourtant évitable, de comptage de mots. Tant pis. Aimée se contente aujourd’hui de l’ESCP Europe !
Voici les notes qu’elle a obtenues aux concours BCE :
Une leçon à retenir si vous choisissez de faire votre prépa à Janson de Sailly, ou ailleurs : tout est possible ! Etre dernier au démarrage ne doit pas vous inquiéter mais vous motiver encore plus.
Pensez à Aimée si vous traversez ce genre de mauvaise passe. Et lisez son interview ici :
Morgane R. (Lycée Janson de Sailly en ECS, admise à HEC) : l’ainée d’une incroyable famille
Il y a des familles comme ça, où les enfants semblent façonnés pour réussir ! Nous avons eu la chance d’accompagner les 3 enfants de la famille : 2 admis à HEC, 1 admise à l’EDHEC. Le tout sans cuber. Morgane est la première que nous avons accompagnée. Et dès le départ, cela s’annonçait bien. Morgane était un roc. Toujours calme et posée en séance, ultra-organisée (avec des classeurs où tous les sujets de maths étaient parfaitement rangés), Morgane fit toutefois une expérience douloureuse : planter le concours blanc juste avant les concours. Et là, ce fut les grandes eaux ! Il fallait trouver les mots pour lui redonner confiance. Mais le travail finit par payer avec une splendide admission à HEC et des notes solides partout :
Une leçon à tirer donc de l’expérience de Morgane : on peut complètement louper le dernier concours blanc juste avant le concours et brillamment intégrer HEC.
Guillaume B. (Lycée Janson de Sailly en ECS, admis à HEC) :
Guillaume reste un grand souvenir de coaching : talentueux, Guillaume avait tendance à bâcler toutes ces démos en essayant de m’enfumer à l’oral pour me faire comprendre que l’idée était là. A l’approche de Noël, je le pris à part et lui fis : « tu joues d’un instrument de musique ? » Lui : « oui, je fais du piano » Moi : « je suis sûr que ton prof doit te dire en permanence que tu as du talent mais que tu n’as aucune technique, n’est-ce pas ? » Lui : « oui, comment tu le sais ? » Moi : « Parce qu’en maths, c’est la même chose : tu as de bonnes idées mais ça ne va pas aller très loin si tu ne te mets pas à travailler la technique et la rédaction comme un fou. Alors si tu veux HEC, réagis, et vite ! » Quelques mois plus tard, Guillaume, qui était jusqu’alors en milieu de classe, et à la traîne en maths, réussit brillamment le dernier concours blanc juste avant le concours. Il était devenu à la fois ultra rapide et rigoureux. Quelques mois plus tard, les portes d’HEC s’ouvrirent pour y accueillir Guillaume et le profil de notes suivant :
Une leçon à retenir de l’expérience de Guillaume : le talent ne suffit absolument pas pour intégrer une grande école. Il faut de la sueur, et parfois se faire violence et bousculer ses habitudes.
Fabien B. (Lycée Janson de Sailly en ECS, admis à HEC) :
Vous connaissez sans doute le sketch du blond de Gad Elmaleh. Fabien, c’était le blond de Janson de Sailly : l’étudiant idéal qui parle comme un journaliste de France Culture, qui ne s’énerve jamais, qui est souriant, gentil, généreux. J’ai eu la chance de coacher Fabien en mathématiques, sa matière « faible »… Résultat : évidemment HEC. Avec des notes incroyables partout, et les maths pour matière forte !
Son profil de notes :
Quelques années plus tard, Fabien décrocha aussi l’ENA. Une leçon à tirer de l’expérience de Fabien : avec un travail bien ciblé, les maths peuvent vraiment devenir votre future matière forte aux concours. Et, comme l’histoire de Fabien le montre, les meilleurs candidats ont aussi besoin d’être coachés pour explorer tout leur potentiel aux concours.
Morgan (Lycée Janson de Sailly en ECS, admis à l’ESSEC) : le dernier de la classe qui se réveille à 5 mois des concours
J’ai hésité à vous parler de Morgan car c’est l’exemple à ne pas suivre : l’étudiant qui se réveille en janvier et qui dit vouloir réussir ses concours alors qu’il est dernier de sa classe. C’est à peu près l’ambition que m’a affichée Morgan lors de notre première rencontre. En testant ses lacunes, j’ai rapidement compris le problème : Morgan raisonnait super bien mais n’avait aucune base et une rédaction d’amateur. Quand je lui donnais un sujet simple de l’EML, il était perdu. Quand je lui donnais HEC 1996 S2, sujet qui demandait une grande capacité de réflexion, il brillait ! Il fallait donc asseoir les bases et professionnaliser la rédaction. Du coup, on a essentiellement fait de l’EDHEC et de l’EML.
Bilan : hold-up du siècle et admission à l’ESSEC, à la surprise de toute sa classe !
Ses notes aux concours :
Une leçon à tirer de l’expérience de Morgan : il n’est jamais trop tard pour s’y mettre et la stratégie est fondamentale pour optimiser ses chances de succès aux concours.
Barbara (Lycée Janson de Sailly en ECS, admise à l’ESCP Europe) : du blocage en maths à l’intégration grâce aux maths !
J’ai envie de terminer cette galerie de portraits avec Barbara, véritable rayon de soleil à Janson. Quand Barbara a fait appel à MyPrepa, elle était vraiment en grande difficulté en maths. Et lors d’une séance, je la surpris en train de me dire : « de toute façon, Olivier, je sais que je vais avoir 6 au prochain DS ». Moi : « je t’interdis de dire cela. Quand on va à un DS, c’est pour tout déchirer. Même si tu as planté les précédents DS. Ce DS, ce sera le bon ». J’essayais vraiment de lui insuffler ce « fighting spirit » si important aux concours. Malgré son manque de confiance en mathématique, Barbara était toutefois d’humeur constante. Toujours le sourire. Toujours contente d’être en prépa. Ce sont des qualités importantes, notamment en période de concours. Il fallait juste limiter la casse en maths et lui redonner confiance sur cette matière. Et les résultats tombèrent : admissible à l’ESCP. Elle : « Olivier, je ne comprends pas ma note de maths HEC. J’ai fait 5 questions et j’ai eu 14 ». Moi : « oui mais c’était une année très difficile donc les 5 questions que tu as faites, tu as dû très bien les faire ! Et tu comprends mieux pourquoi je te répétais sans cesse qu’il fallait se battre sur chaque question et toujours positiver. Ça a payé ! ».
Ses qualités de communication firent le reste : admise à l’ESCP Europe !
Une leçon à tirer de l’expérience de Barbara : quand on est dans une bonne prépa, être en queue de classe ne veut pas dire qu’on va planter le concours. Un travail sérieux et une positive attitude peuvent parfois suffire. Et les maths, une fois de plus, peuvent devenir votre matière forte !
J’aurais aussi pu parler de Florence (ESSEC) qui faisait des maths en écoutant Chopin, de Marie (HEC) qui m’a impressionné par son sang-froid permanent, ou encore d’Enguerrand (ESSEC), la star de l’algèbre linéaire.
Une chose est sûre : je ne pouvais pas terminer cet article sans parler de Nicolas Lothon. Ancien étudiant de Janson coaché par MyPrepa, diplômé de l’ESSEC, brillant dans toutes les matières, et passionné par la pédagogie, Nicolas a rejoint MyPrepa en 2019 et va accompagner les étudiants de prépa à nos côtés. Quel plaisir d’avoir coaché Nicolas jusqu’à l’ESSEC et de pouvoir l’intégrer aujourd’hui dans l’équipe MyPrepa !
Vous l’aurez compris, on aime bien les étudiants de Janson de Sailly chez MyPrepa. Et ils nous le rendent bien !