Résumé de l’article
Vous êtes peut-être à la recherche d’avis ou de témoignages sur la prépa ECS du lycée Saint-Jean-de-Passy à Paris. Chez MyPrepa, nous avons la chance d’accompagner les étudiants de toutes les prépas de France. Dans cet article, Olivier Sarfati, directeur de MyPrepa, témoigne, donne son avis et dresse le portrait de quelques étudiants du lycée Saint-Jean-de-Passy qui ont brillamment intégré HEC, l’ESSEC ou l’ESCP Europe et qu’il a eu la chance de coacher.
La prépa Saint-Jean-de-Passy en ECS affiche traditionnellement des résultats d’admission honorables dans le top 3 : avec en moyenne entre un quart et un tiers d’étudiants qui se retrouvent à HEC, ESSEC ou l’ESCP Europe.
Chez MyPrepa, nous avons eu la chance de côtoyer un large éventail de candidats. En voici quelques-uns dont les parcours nous ont marqués.
Thibault W. (Lycée Saint-Jean-de-Passy en ECS, admis à l’ESSEC)
Le coaching de Thibault n’a pas été de tout repos ! Doté d’un fort tempérament, Thibault respectait nos méthodes en maths mais moins dans les autres matières. Je lui répétais sans cesse : « bosse ton anglais comme je te le suggère sinon tu risques d’être surpris aux concours ».
Lui : « ne t’inquiète pas, je suis bilingue donc je n’ai pas trop besoin de travailler cette matière ».
Aussi, Thibault était convaincu d’être bon dans toutes les matières sauf en maths ! Aux concours, les notes l’ont surpris :
Vous l’aurez compris : les maths étaient devenues sa matière forte ! La stratégie à long terme, que je ne cessais de lui rappeler, avait payé. C’était douloureux car Thibault était sensible derrière sa carapace de dur à cuire (Thibault avait été formé par son père aux arts martiaux). « Je suis une merde » me disait-il souvent en séance quand il n’arrivait pas à faire un exercice. Autre enseignement à tirer de son bulletin de notes aux concours : ses matières soi-disant fortes ne l’étaient pas tant que ça… Il était dégoûté ! Mais son admission à l’ESSEC le consola rapidement.
Pour l’anecdote, quelques mois plus tard, l’un des camarades de classe de Thibault m’appela et me questionna : « Bonjour M. Sarfati, je vous appelle car j’aimerais comprendre comment vous avez fait avec Thibault ? »
Moi : « comment ça ? »
Lui : « bah, toute l’année, j’avais des meilleures notes que lui en maths et aux concours, il m’a explosé et il est aujourd’hui admis à l’ESSEC ».
Moi : « je vais te poser une seule question : quand tu étais en carré, faisais-tu le weekend des révisions des chapitres précédents et notamment des chapitres de première année ? »
Lui : « Non, je me concentrais uniquement sur les chapitres du moment car j’avais envie d’être performant aux DS ».
Moi : « Et bien pendant que tu essayais d’être performant aux DS, Thibault faisait des révisions tous les weekends pour être performant aux concours »…
Les leçons à tirer de l’expérience de Thibault :
-
- Ne négligez pas vos points forts : chez MyPrepa, nous croyons beaucoup aux stratégies à l’américaine qui consistent à travailler les points forts presqu’autant que les points faibles. Les bilingues tombent souvent dans le piège de ne pas travailler leur langue forte. Erreur qui aurait pu être fatal à Thibault.
- Une fois de plus, les maths chez MyPrepa finissent par être la matière forte aux concours.
- La stratégie à long terme est payante aux concours, pas avant…
Rafik A. et Raoul M. (Lycée Saint-Jean-de-Passy en ECS, admis tous les deux à l’ESCP la même année)
Lorsque Rafik est venu nous voir en début de seconde année, on avait du pain sur la planche, notamment en maths. J’étais toutefois confiant car il avait vraiment l’envie de bien faire et son écriture était très belle, ce qui laissait présager que ses rédactions allaient être soignées. Il travaillait aussi en binôme avec Raoul, un étudiant de sa classe que l’on coachait aussi et qui était très à l’aise en maths. En plus d’être à l’aise, Raoul était d’un calme olympien en permanence. Rafik, lui, était plus sensible. Il fallait le mettre en confiance. Après une année pleine de discipline et de sujets traités, voici les notes des deux candidats :
Notes de Rafik :
Notes de Raoul :
Comme vous le constatez, Rafik avait vraiment grandement progressé et atteint des notes proches de celles de Raoul aux concours. Les deux étaient admissibles à l’ESCP. Raoul était en plus admissible à HEC. Il fallait à présent passer d’admissibles à admis !
Lors d’une séance d’entraînement à l’oral de maths, Rafik sécha complètement :
« Olivier, je n’ai réussi aucune question ».
Moi : « Rafik, tu ne peux pas faire ça le jour J sinon le jury te met 3/20 ! Même si tu n’as trouvé aucune question, il faut que tu expliques quelles sont les pistes que tu as explorées, afin que les examinateurs comprennent tes différents raisonnements et puissent te noter ».
Bilan : tout s’est bien passé ! Rafik et Raoul se retrouvèrent ensemble à l’ESCP !
Les leçons à tirer de l’expérience de Rafik et Raoul :
-
-
- Travaillez avec un binôme si possible afin de vous soutenir dans toutes les matières
- Ne lâchez jamais les maths car ce sera sans doute votre matière forte aux concours
- A l’oral de maths, livrez toutes vos pistes de réflexion aux membres du jury, même si vous n’avez traité quasiment aucune question.
-
Armand S. (Lycée Saint-Jean-de-Passy en ECS, admis à l’ESSEC)
On termine par un étudiant qui nous a aussi laissé un très bon souvenir : Armand.
Bon souvenir d’abord car Armand a choisi de nous faire confiance dès la première année, ce qui nous a permis de le faire progresser dans toutes les matières de manière optimale. Souvent quand les étudiants n’arrivent qu’en carré ou en cube, les lacunes sont trop grandes pour faire décoller toutes les matières.
Autre bon souvenir : la bonne humeur permanente d’Armand qui était toujours impliqué aux séances malgré une anxiété dont il me parlait régulièrement au téléphone ou en solo lors des séances (sur notre plateforme de cours en ligne, le professeur peut s’isoler à tout moment avec un ou plusieurs étudiants sans déranger le reste de la classe). Armand avait notamment du mal à s’organiser pour bien adopter la stratégie MyPrepa. Il fallait donc que je la lui précise régulièrement.
Enfin, dernier bon souvenir : la mère d’Armand ! Elle était tout aussi inquiète qu’Armand donc on échangeait régulièrement pour optimiser au mieux les progrès de son fils.
Au final, après deux ans de coaching, voici les notes obtenues aux concours BCE :
Les leçons qu’on peut tirer de l’expérience d’Armand :
-
-
- N’attendez pas trop avant de solliciter un coaching pour vous aider à décoller : de nombreux étudiants sont accompagnés dès le début de la prépa
- L’inquiétude est récurrente en prépa : le tout est de savoir gérer cette inquiétude et la dépasser
- Chez MyPrepa, nous essayons aussi de coacher les parents pour que ces deux voire trois années de prépa se passent bien pour tout le monde !
-
En espérant que ces portraits vous ont donné envie de faire une prépa !