Résumé de l’article
Vous êtes peut-être à la recherche d’avis ou de témoignages sur la prépa ECS du lycée Stanislas à Paris. Chez MyPrepa, nous avons la chance d’accompagner les étudiants de toutes les prépas de France. Dans cet article, Olivier Sarfati, directeur de MyPrepa, témoigne, donne son avis et dresse le portrait de quelques étudiants du lycée Stanislas à Paris qui ont brillamment intégré HEC, l’ESSEC ou l’ESCP Europe et qu’il a eu la chance de coacher.
La prépa Stanislas en ECS affiche traditionnellement de bons résultats d’admission dans le top 3 : avec en moyenne environ 60% d’admis qui se retrouvent à HEC, ESSEC ou l’ESCP Europe.
Chez MyPrepa, nous avons eu la chance de côtoyer un large éventail d’individus : des « derniers de la classe », des étudiants de milieu de classement et des « champions ». Portraits !
Paul D. (Lycée Stanislas en ECS, admis à HEC)
On commence par un champion ! Paul nous a rejoint dès l’année de bizuth afin de se donner toutes les chances d’intégrer HEC. Quelques mois plus tôt, il avait hésité à faire une prépa scientifique pour intégrer Polytechnique. Vous l’aurez compris, Paul avait de grandes ambitions académiques, ce qui n’était pas pour nous déplaire. Pourtant au démarrage, il avait un peu de mal à convaincre son prof de maths à Stanislas. Ses notes ne décollaient pas vraiment, sans être pour autant catastrophique. De notre côté, ça se passait bien à part sa faiblesse initiale en rédaction et une écriture quasi-illisible sur laquelle on travaillait. En fin d’année, il fit un choix surprenant : « je souhaite changer de prépa ». Il avait besoin d’un nouveau challenge et d’être entouré d’étudiants encore plus impliqués. Il choisit Ipesup. Il y fut accepté.
Tout le travail fourni en bizuth paya en 2e année. Il prit rapidement place en haut des classements en maths. Chez MyPrepa, Paul commençait à m’impressionner. Il avait une mémoire phénoménale des sujets que l’on faisait ensemble et sa finesse de raisonnement lui faisait même trouver des subtilités que je n’avais pas soupçonnées sur certains exercices. Seule la contraction de texte posait réellement problème. Après une séance de coaching, il prit en compte les conseils.
Voici les notes (exceptionnelles en maths et en contraction de texte !) qu’il obtint finalement aux concours en carré :
Résultats après admission : HEC évidemment ! Son talent mathématique était tel que je l’invitai à donner des cours chez MyPrepa et à participer à la rédaction de contenus pédagogiques. Pour l’anecdote, aujourd’hui, Paul a un double diplôme HEC-Polytechnique… Les leçons à tirer de l’expérience de Paul sont nombreuses :
- Des talents insoupçonnés peuvent émerger en cours de prépa.
- Un bon coaching sur certaines matières ciblées peut faire décoller les notes
- Changer de prépa n’est pas un mal en soi mais cela doit venir autant que possible de l’étudiant.
- Avoir de grandes ambitions permet souvent de développer des prophéties auto-réalisatrices si l’on arrive bien à canaliser le stress et que l’on est prêt à écouter les conseils pertinents.
Amine R. (Lycée Stanislas en ECS, admis à HEC)
Contrairement à Paul, Amine était plutôt du genre « dernier en maths »… Il faut dire qu’il avait attendu la fin de la première année pour venir nous rencontrer. Son niveau en maths était effectivement inquiétant, et il était d’ailleurs inquiet ! Chez MyPrepa, on est habitué à gérer ce genre de profils donc on était sereins si Amine était prêt à respecter nos méthodes. Et il l’était. En séance, il était toujours présent, toujours proactif malgré de grosses lacunes et un moral un peu en berne lorsque les mauvaises notes s’enchaînaient, autour de 6/20 le plus clair du temps.
Je lui répétais souvent, après une mauvaise note : « Amine, le travail que tu fournis va payer aux concours mais pas nécessairement aux DS, fais-moi confiance. Si tu as encore des mauvaises notes, c’est parce que ton DS portait sur un chapitre nouveau que l’on n’avait pas encore vu ensemble et que tu n’avais donc pas encore digéré ».
Amine, tout comme les profs de Stanislas, ont été très surpris par les notes obtenues aux concours :
Résultat final : HEC. Bravo Amine ! Les leçons à tirer de l’expérience d’Amine :
- Les mauvaises notes, notamment dans une prépa de haut de classement, ne doivent pas vous démoraliser : elles sont logiques car à chaque fois les DS portent sur les dernières notions abordées et mal digérées.
- Avoir de grosses difficultés en maths n’est pas une fatalité : un travail ciblé assortie d’une stratégie long terme peut payer
- Se réveiller en 2e année pour se faire coacher est dangereux mais, pour certains, cela peut suffire.
Louis V. (Lycée Stanislas en ECS, admis à HEC)
Louis a fait appel à nous dès son année de bizuth. Louis avait du mal dans diverses matières. En mathématiques, sa rédaction était indigente mais une qualité émergea rapidement : sa précision calculatoire. C’était assez fou : il ne faisait quasiment jamais d’erreur de calcul, même en sautant plusieurs étapes.
Sa deuxième année fut difficile, avec des problèmes familiaux (décès d’un proche). Fragile sur les concours de 2e année, Louis craqua et sortit au bout d’une heure de l’épreuve de maths d’HEC et m’appela à 9h du matin.
Moi : « Louis, pourquoi m’appelles-tu alors que tu es censé faire les maths HEC ? »
Lui : « c’était trop difficile, je n’arrivais à rien faire. Et quasiment tous les candidats sont sortis donc je les ai suivis » (Louis passait alors les concours à Limoges).
J’étais fou ! On essaie toujours d’enseigner le « fighting spirit » à nos étudiants, mais là, compte-tenu de l’année compliqué de Louis, cela n’avait pas fonctionné…
Ses notes aux concours BCE en carré :
Avec de telles notes, Louis a préféré cuber et fit sa troisième année à Saint-Jean de Douai. Voici ses notes de cube :
Double 20/20 en maths à HEC donc ! Passer de 5,5/20 de moyenne en maths à HEC en carré, à 20/20 était un exploit inédit dans l’histoire de MyPrepa, et sans doute dans l’histoire des concours !
Moi : « Louis, comment expliques-tu ce double 20 en maths à HEC ? »
Lui : « En fait, la première heure, j’ai vraiment essayé de faire ce que tu me disais, c’est-à-dire de rédiger parfaitement. En revanche, après 1h30 de sujets, comme j’avais tendance en carré à bloquer trop longtemps sur les questions, j’ai changé de stratégie. Sur chaque question, je ne passais pas plus de 5 minutes à réfléchir. Si rien ne me venait, je passais. Du coup, je sautais pas mal de questions mais à l’arrivée, j’en traitais beaucoup ».
Résultat final après les oraux : HEC !
Les leçons à tirer de l’expérience de Louis :
- Le talent calculatoire ne suffit pas à avoir une bonne note en maths
- Les aléas familiaux peuvent avoir un impact indirect sur la performance d’un candidat : nous gérons cela tous les ans avec nos élèves qui ont vraiment besoin de soutien dans ces moments
- On peut complètement planter ses concours en carré et exploser en cube grâce à l’expérience accumulée et les stratégies d’adaptation trouvées
Arnaud B. (Lycée Stanislas en ECS, admis à l’ESSEC)
Arnaud a mis trois ans à intégrer l’ESSEC. Son profil est intéressant car, comme souvent, les maths étaient la matière faible au démarrage et finissent par être l’une des matières fortes aux concours grâce au triptyque : travail personnel, travail des enseignants, coaching MyPrepa.
Autre élément important : Arnaud avait de grandes connaissances en géopolitique et pourtant ses notes n’ont jamais vraiment décollé aux concours à cause de la difficulté qu’il a eue à organiser ses connaissances. Arnaud est d’ailleurs en partie à l’origine de notre envie chez MyPrepa d’accompagner les étudiants en géopolitique car c’est sans doute la matière qui fait perdre le plus temps aux étudiants pour le rendement aux concours le plus faible… Notre module de géopolitique est là pour y remédier à présent :
En carré, Arnaud a été admis à l’EM Lyon. A titre personnel, je lui disais que refuser l’EM Lyon était tout de même très difficile. Pourtant, il choisit de cuber. Quelle audace ! Et son audace finit par payer en cube mais sa dernière année n’était pas de tout repos : Arnaud montrait régulièrement des signes de lassitude. Je l’avais souvent au téléphone pour le garder motivé tout au long de l’année. Voici son bulletin de notes aux concours en cube :
Les leçons à tirer de l’expérience d’Arnaud :
- Les maths, une fois de plus, deviennent la matière forte des étudiants lorsque la méthode de travail et le coaching sont adaptés
- Travaillez la géopolitique de la bonne manière : avec des profs talentueux à vos côtés qui ont conscience que le travail doit porter sur la méthode de dissertation plutôt que sur l’ingurgitation de données à apprendre par cœur.
- Une année de cube est délicate à gérer psychologiquement. Mais bien accompagnée, elle se solde très souvent par de meilleurs résultats qu’en carré
- Refuser l’EM Lyon en carré est difficile mais cela peut payer. A vous de voir si vous êtes prêts à prendre le risque. Chez MyPrepa, on a même eu une année une étudiante qui a cubé parce qu’elle a eu l’ESCP. Je ne voulais absolument pas qu’elle cube mais elle a insisté : « je le regretterai toute ma vie si je n’essaie pas ». Elle est aujourd’hui à l’ESSEC !
En espérant que ces portraits vous ont donné envie de faire une prépa, à Stanislas ou ailleurs !