Résumé de l’article
Vous êtes peut-être à la recherche d’avis ou de témoignages sur la prépa ECS et ECE de l’institut Ipesup à Paris. Chez MyPrepa, nous avons la chance d’accompagner les étudiants de toutes les prépas de France. Dans cet article, Olivier Sarfati, directeur de MyPrepa, témoigne, donne son avis et dresse le portrait de multiples étudiants d’Ipesup, Prépasup et Prépacom qui ont brillamment intégré HEC, l’ESSEC ou l’ESCP Europe et qu’il a eu la chance de coacher.
La prépa Ipesup en ECS et ECE affiche traditionnellement d’excellents résultats d’admission dans le top 3 sous le label Ipesup, et des résultats honorables pour le label Prépacom. Pour parvenir à de tels résultats, les étudiants sollicitent parfois un coaching complémentaire chez MyPrepa : aussi avons-nous eu la chance de coacher de nombreux étudiants de l’institut ayant eu HEC, ESSEC ou l’ESCP. La sélection des portraits que vous allez lire a donc été difficile ! Comme il y en a beaucoup, les portraits seront plus concis que d’habitude !
Classement détaillé sur letudiant.fr :
Arnaud L. (Ipesup ECE, admis à HEC)
Je commence par l’étudiant dont la « remontada » mathématique est la plus incroyable. Arnaud nous a sollicité en fin de première année de prépa, sur la recommandation d’un confrère qui s’avoua vaincu face à un tel retard en maths : « Olivier, cet étudiant est trop en difficulté. Il risque d’être largué s’il vient chez nous. » Il y avait effectivement du boulot : au dernier concours blanc de bizuth (il était alors à Intégrale Prepa), il avait eu un double 0/20 aux deux épreuves de maths.
Pourtant, je sentais Arnaud excessivement motivé. Pour lui, c’était HEC ou rien. Il était assez bon dans les autres matières, ce qui me rendait confiant car faire décoller les maths ne me faisait pas peur. Pendant cette première année de coaching, il a vraiment fallu stabiliser la méthode de travail en maths car il partait vraiment de loin. Autre point à travailler : la gestion du mental. Il dormait très mal et souffrait de crise d’angoisse où il avait l’impression de s’étouffer. Au programme donc : respiration abdominale, gros travail sur les méthodes et le calcul en maths. Arnaud était discipliné : il a dû remplir 4 cahiers d’astuces en une année. J’étais impressionné !
En carré, les notes aux concours l’ont fortement déçu sur l’une de ses matières fortes : la culture générale. Voici le détail :
En maths, cela avait décollé mais pas suffisamment. Bref, ça sentait le cubage. Il a choisi de cuber à Ipesup, après deux ans à Intégrale. Classique !
En séance, je lui fis : « Ecoute Arnaud, la culture générale c’est peut-être ta matière forte mais maintenant, tu vas m’écouter ! » Et on mit en place une stratégie de paragraphes rédigés à l’avance (la méthode de la dissertation parfaite n’existait pas encore – L’offre de la dissertation parfaite).
Moi : « Tu vas les apprendre par cœur et les recaser en permanence ». En maths, je savais qu’une année supplémentaire allait suffire.
En cube, la sanction tomba : HEC ! Avec 16/20, 14/20 et 19/20 en culture générale, et des notes honorables en maths. On était loin du 0/20 de fin de première année…
Les leçons à tirer de l’expérience d’Arnaud :
- On peut partir de 0/20 en maths en fin de première année de prépa et décrocher de très bonnes notes aux concours.
- La culture générale n’est pas qu’une affaire de talent : de nombreux étudiants talentueux récoltent de très mauvaises notes aux concours. La méthode compte pour beaucoup. Chez MyPrepa, on croit beaucoup à la méthode des paragraphes, ou mieux, à la dissertation parfaite.
- On peut être très angoissé en début de prépa mais des méthodes existent pour parvenir à dompter l’anxiété.
Omar M. (Ipesup ECS admis à HEC)
Omar est venu nous voir à l’amorce de son année de cube. Malgré des notes tout à fait honorables en carré, il n’a pas réussi à avoir une parisienne, notamment à cause de notes moyennes en maths, d’un 5/20 en HGG, sa matière forte, et d’un entretien de l’ESCP en dessous de la moyenne. Omar était tout de même solide mais la stratégie était claire : faire décoller les maths et l’entretien de personnalité. Major en géopolitique toute l’année avec le terrible Pascal Gauchon, il pensait que cette année allait mieux se passer pour lui dans cette matière. Mais une fois de plus, c’est le travail en maths qu’il a fourni à nos côtés qui a payé. Voici les notes des écrits :
Ses notes aux concours
Résultats : admissible partout !
Pour les oraux, l’une de ses camarades de classe, Anaïs (dont je parle plus bas), que nous coachions également chez MyPrepa m’a fait part d’un détail important : Omar était un véritable boute-en-train à Ipesup, ce qui contrastait avec le calme et la relative discrétion dont il faisait preuve en séance.
En séance, je ne manquais pas de le lui rappeler : « Omar, lorsque tu as planté l’entretien de l’ESCP l’an dernier, t’étais-tu montré tel que tu es, tel qu’Anaïs me l’a décrit ? Par exemple, avais-tu parlé de ton activité dans une association d’improvisation théâtrale ? » Lui : « non, pas du tout… ».
Moi : « bon, et bien lors de tes entretiens, tu vas me faire le plaisir de te montrer tel que tu es et même de tenter une improvisation si on te le demande ».
Quelques jours plus tard, Omar passait l’entretien devant le jury de l’ESCP.
L’un des membres du jury lui lança un défi : « pourriez-vous nous faire une improvisation sur le thème « François Hollande rencontre Angela Merkel » (c’était un sujet d’actualité au moment de l’entretien !). Et là, Omar tenta une imitation de François Hollande qui appelait Angela Merkel « maman » !
Omar : « Le jury s’est bien marré ».
Moi : « je suis très confiant ! ».
Bilan : admis à HEC, ESSEC et l’ESCP Europe avec 16/20 en entretien.
Les leçons à tirer de l’expérience d’Omar :
- Miser sur la géopolitique n’est pas souvent une bonne idée. Trop d’aléas peuvent altérer les notes aux concours
- Les maths doivent rester au cœur de votre stratégie
- En entretien de personnalité, il faut se montrer tel que l’on est et savoir en jouer. Cela se travaille !
Paul D. (Ipesup ECS admis à HEC)
J’ai longuement parlé de Paul dans le tour de France des prépas consacré à l’institut Stanislas.
En un mot, Paul est sans doute l’étudiant qui m’a le plus impressionné en maths : une telle mémoire, un tel niveau en seulement deux ans de prépa. Bravo Paul !
Charles C. (Ipesup ECS admis à HEC)
Encore un grand souvenir. Quand toute la famille de Charles a débarqué dans mon bureau, je savais que cela allait bien se passer. Un enthousiasme et une sympathie naturelle se dégageaient de tous, et notamment de la maman, très dynamique et tellement fan de ses enfants ! Il me fallait bien bichonner l’ainé : Charles. Son point fort : la tranquillité, le calme. Il avait fait toute sa scolarité à Montpellier donc il respirait encore le sud, et venait en espadrilles et chemisette au bureau (à l’époque, les cours n’étaient pas encore en ligne), même en hiver ! Ses points faibles : la lenteur en maths. Il a donc fallu un peu le bousculer. Cela a pris trois ans mais voici les notes à l’arrivée :
Résultats : HEC ! Avec en prime un 20/20 à la maths 2 : pas mal pour un étudiant qui souffrait de lenteur en maths !
Les leçons à tirer de l’expérience :
- il ne faut pas automatiquement être ultra stressé pour intégrer HEC. Parfois des profils plus tranquilles réussissent tout autant.
- La vitesse d’exécution en mathématique se travaille.
Jonathan T. (Ipesup ECS admis à HEC)
J’ai eu la chance de coacher Jonathan lorsque MyPrepa n’existait pas encore. Mais le portrait de Jonathan a toute sa place ici car les leçons à tirer de son expérience sont utiles. Jonathan était le major en géopolitique à Ipesup, et Pascal Gauchon l’aimait beaucoup, ce qui est suffisamment rare pour être souligné. En maths, il était dans les choux et je m’efforçais de tout reconstruire, pas à pas. Le coaching avait commencé en début d’année de carré donc il ne fallait pas trainer. Aux concours carré, Jonathan m’avoua : « Olivier, sur mes deux dissertations de géopolitique, j’avais tellement de choses à dire que je n’ai pas réussi à faire la conclusion »… C’était une catastrophe ! Le plus important aux concours est de respecter le cadre imposé. Jonathan était donc condamné à avoir en-dessous de la moyenne. Bilan : 9/20 aux deux épreuves de géopolitique. Mais ses progrès, notamment en maths, lui permirent d’avoir l’admissibilité à l’ESCP. J’étais confiant car il était très bon en entretien. Pourtant il eut 8/20… et dû cuber ! En cube, il acquit bien sûr la maturité suffisante et finit par avoir HEC avec des notes énormes en maths !
Les leçons à tirer de l’expérience de Jonathan :
-
- Les étudiants qui font de la géopolitique leur matière forte en prépa sont souvent surpris aux concours par des notes moins bonnes que pendant l’année (Jonathan et Omar en sont deux belles illustrations)
- Le plus important sur les matières littéraires est de respecter le cadre imposé
- L’entretien est une matière parfois aléatoire. Il faut donc bien travailler cette épreuve pour limiter l’aléa au maximum. Cet échec m’a d’ailleurs donné l’idée d’accompagner davantage les étudiants sur cette épreuve couperet :
- Les maths sont une fois de plus la matière qui facilite l’entrée dans plus grandes écoles
Christophe C. (Ipesup ECS admis à HEC)
Christophe nous a sollicité en cube alors qu’il venait de refuser l’admission à l’EM Lyon… Audacieux ! Son ambition était donc clair : HEC ou rien ! Les maths étaient la principale matière à travailler. Le travail a donc consisté à vraiment perfectionner le niveau à l’aide de sujets difficiles type HEC.
Ses notes aux concours sont parlantes :
A l’oral d’HEC, il a eu « la mélancolie » en sujet de culture et sciences humaines et il a fait preuve d’un niveau exceptionnel en citant les 2 étymologie du mot mélancolie, en récitant par cœur en français et en allemand un poème fondateur de Nerval. Cela sentait le 20/20. Pourtant, il n’a eu que 15/20… mais HEC tout de même !
Les leçons à tirer de l’expérience de Christophe :
- Refuser l’EM Lyon en carré est audacieux mais pas délirant : j’en ai eu plusieurs dans ce cas et ils ont tous eu une Parisienne en cube…
- L’épreuve de culture et sciences humaines à HEC est spéciale : les mauvaises notes sont fréquentes et les notes au-dessus de 15/20 très rares…
Julia L. (Prépacom ECE admise à l’ESSEC)
Nous avons accompagné Julia une seule année, en carré. Son niveau en maths était catastrophique. Pourtant, Julia était déterminée et ne lâchait rien. Elle voulait une Parisienne. Aux concours, elle s’est battu sur toutes les épreuves. Quand je l’avais au téléphone pour lui demander comment elle se sentait après telle ou telle épreuve, elle me disait « je n’ai pas envie d’en parler, c’est du passé ! ». Et malgré son niveau très limité en maths, elle finit par intégrer l’ESSEC avec un 14,1 en maths 2, épreuve de maths la plus importante aux concours.
Les leçons à tirer de l’expérience de Julia :
- Pendant les concours, il ne faut pas ressasser les épreuves passées et rester dans ce que les coachs appellent « l’ici et maintenant »
- Même un grande difficulté en maths, on peut intégrer grâce à une bonne note en maths qui nous sauve
Emilie W. (Ipesup ECE admise à HEC)
Emilie nous a sollicité en fin d’année de bizuth. Son niveau en maths était pour le moins problématique mais elle semblait dotée d’une belle sérénité, d’une grande détermination et d’un grand respect pour les conseils qu’on lui donnait. Elle avait aussi un très grand sens de l’organisation. En milieu d’année de carré, elle se mit à fondre en larmes. Elle était excédée et pensait ne jamais y arriver, notamment en maths. Du coup, on lui concocta un programme sur-mesure pour la remettre d’aplomb sur cette matière problématique.
Résultats aux concours :
Les progrès étaient énormes dans toutes les matières. Admissible à HEC bien sûr. A l’oral, on prit le temps de bien travailler à la fois le triptyque et l’oral de maths. En triptyque, elle tombait dans quelques pièges dans le rôle du « répondant » alors qu’elle était solide dans les autres rôles (convaincant et observateur). J’étais confiant. Et Emilie finit par avoir HEC.
Les leçons à tirer de l’expérience d’Emilie :
- Il arrive souvent aux étudiants de craquer en cours d’année. Il ne faut pas paniquer, ça peut arriver et des techniques existent pour sortir de cet état.
- Le sens de l’organisation et la discipline sont sans doute les qualités les plus importantes à développer en prépa, quel que soit le niveau initial
Selma B. (Prépasup puis Ipecom puis Prépacom, admise à l’ESSEC)
Le parcours de Selma est épique ! Elle est venue nous solliciter en fin d’année de bizuth. Elle était alors à Prépasup (le nom de la classe bizuth d’Ipesup) mais quasiment sûre de se faire virer en fin d’année à cause d’un niveau insuffisant dans toutes les matières. Et son intuition était la bonne : virée ! Elle était effondrée. La première partie du coaching consistait donc clairement à lui redonner confiance et à redresser le niveau dans toutes les matières. D’origine marocaine, elle avait notamment du mal avec le style exigible dans les matières littéraires. En maths, beaucoup de maladresses aussi. On avait du pain sur la planche et cela allait sans doute prendre un peu de temps. Elle fit son année de carré dans la prépa Ipécom.
Aux concours en carré, elle fut admise à Audencia. Voici les notes obtenues :
Les notes étaient prometteuses donc Selma choisit de cuber… à Ipesup, qui avait accepté de la reprendre après l’avoir virée en bizuth ! Et comme je le dis souvent aux étudiants, l’année de cube est une année où l’on acquiert beaucoup de maturité. Pendant nos séances, les progrès étaient palpables : elle trouvait des questions qu’elle n’aurait jamais trouvé en carré. Et le décollage en maths eu lieu aux concours. Voici les notes qui lui ont permis d’intégrer l’ESSEC :
Les leçons à tirer de l’expérience de Selma :
- On peut se faire virer d’une bonne prépa en bizuth mais la retrouver en cube !
- On peut partir de bas et atteindre le top 3, comme on se tue à le répéter sur notre site !
- Une fois de plus : vive les maths !
Ella C. (Ipesup, admise à HEC)
J’ai déjà rédigé un long article sur le coaching d’Ella. Afin de ne pas me répéter, je vous invite à lire le récit détaillé de son magnifique parcours chez MyPrepa : Le coaching d’Ella
Une belle histoire donc qui nous permet de tirer les leçons suivantes :
- En anglais, le premier objectif est de ne pas faire de fautes de langue.
- En maths, il faut savoir miser sur ses forces quitte à sauter des questions : Ella était forte en raisonnement, maladroite en calcul, elle a ajusté sa stratégie pour ne traiter que les questions faiblement calculatoires
- En géopolitique, il faut rechercher autant que possible des références à enjeu, et non pas des références originales mais anecdotiques
- En culture générale, la méthode permet vraiment de faire un saut au niveau des notes
- L’entretien de personnalité se travaille comme une autre épreuve du concours : avec professionnalisme
Anaïs P. (Prépacom, admise à l’ESSEC)
On termine cette longue galerie de portraits par Anaïs. J’ai beaucoup aimé coaché cette étudiante. Anaïs est venue nous voir en début d’année de carré. Elle était en grande difficulté en maths. Ses notes dans les autres matières n’étaient pas non plus incroyables. J’ai souhaité faire une analyse de l’ensemble : Anaïs avait de très bonnes idées et écrivait relativement bien mais de gros problèmes de simplicité, de fluidité et d’organisation des idées l’empêchaient de décoller, et ce, dans toutes les matières. Deux autres problèmes la pénalisaient. D’abord, Anaïs avait besoin de beaucoup de sommeil et habitait à une heure de sa prépa. Elle avait donc très peu de temps pour le travail personnel… Second problème : Anaïs ne savait pas respirer et se mettait en apnée dès qu’il fallait réfléchir plus que d’habitude sur une question de maths. Pourtant sa mère était prof de yoga ! Mais à force de lui donner des conseils et de travailler sur ces faiblesses, Anaïs finit par avoir un déclic. J’en ai fait un article, tellement elle et moi étions heureux ! Le voici : Le déclic d’Anaïs en Prépa HEC
Et ce qui devait arriver arriva. Anaïs fut admise à l’ESSEC avec les notes suivantes :
Les leçons à tirer de l’expérience d’Anaïs :
- On peut avoir besoin de beaucoup de sommeil et intégrer les plus grandes écoles : le tout est d’être parfaitement organisé
- La respiration est un élément important de gestion du stress à utiliser tout le temps, notamment lorsque la difficulté s’élève
- La clarté, la concision et la simplicité sont des éléments importants dans la réussite des épreuves, et ces qualités ne sont pas innées : elle se travaillent
Vous l’aurez compris, on aime bien coacher les étudiants d’Ipesup !
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